Guide pour être un·e vrai·e allié·e de la communauté LGBTQIA+

Ton p’tit guide pour être un·e vrai·e allié·e de la communauté LGBTQIA+ : s’informer, écouter, agir (et éviter les boulettes)

PS : Si tu as des questions ou besoin de précisions sur certains termes, n’hésite pas à consulter notre chatbot!

 

🌈 Avant de soutenir la communauté LGBTQIA+, il faut déjàcomprendre de quoi il s’agit. Ça paraît simple, mais c’est la base.

LGBTQIA+ est un acronyme qui englobe des identités et orientations diverses : Lesbienne, Gay, Bi, Trans, Queer, Intersexe, Asexuel·le, et le “+” inclut toutes les autres identités de genre et orientations non représentées dans les lettres précédentes.
Il ne s’agit pas d’un groupe homogène, mais d’un ensemble de vécus, de parcours, de luttes — et surtout, de personnes.

Pour rappel : L’orientation sexuelle, c’est l’attirance que l’on éprouve pour quelqu’un, que ce soit sur le plan amoureux ou sexuel (gay, bi, hétéro, etc.). L’identité de genre, c’est la façon dont on se sent et se définit : homme, femme, les deux, aucun des deux… Ce sont deux choses différentes — on peut être trans et hétéro, cis et queer, bref, il n’y a pas de règles quand il s’agit d’être soi.

En France, malgré des avancées juridiques, les discriminations, violences verbales et physiques, et le rejet social restent une réalité quotidienne pour beaucoup de jeunes LGBTQIA+. Être allié·e, c’est donc choisir de ne pas rester neutre.

 

 

🤝 Être un·e allié·e : par où commencer ?

Être allié·e, ce n’est pas “parler à la place de”, mais écouter, apprendre, et prendre position contre les injustices. C’est s’engager concrètement à soutenir, respecter et amplifier les voix LGBTQIA+. Pas besoin de tout savoir, mais il faut commencer quelque part. Voici quelques clés pour commencer :

 

1. S’éduquer, en continu

Lire, écouter, regarder, sans attendre que les personnes concernées fassent le travail à votre place. Des ressources existent :

  • Livres, podcasts, comptes Instagram militants, films, articles, témoignages.

     

  • Comprendre des notions comme le genre, la transidentité, la non-binarité, le coming out, la santé LGBTQIA+, etc.

     

On vous propose un starter pack pour commencer à s’informer et consommer des contenus vraiment alliés :

🆘 SOS Homophobie : Un site et un compte Insta essentiels pour s’informer, agir et surtout soutenir les personnes concernées. On y trouve des ressources claires, des témoignages, des chiffres, et même une ligne d’écoute pour les victimes de LGBTphobies :

https://www.sos-homophobie.org/ 
https://www.instagram.com/soshomophobie/?hl=fr 
 

📘 Le petit guide LGBTQIA+ : Découvrez l’histoire, la culture et les identités queers, de Maurice.

https://www.librairie-des-femmes.fr/livre/9782412095546-le-petit-guide-lgbtqia-decouvrez-l-histoire-la-culture-et-les-identites-queers-maurice/ 
 

📰 SimiliQueer : Un média d’actu queer indépendant qui parle société, culture, militantisme, pop et politique LGBTQIA+ avec un ton engagé et accessible. Le compte Insta est aussi une vraie mine d’or pour découvrir des artistes, actus ou projets qui méritent plus de visibilité. 

https://similiqueer.com/ 
https://www.instagram.com/similiqueer/?hl=fr 
 

🎧 Le podcast de Ben Nevert est une super porte d’entrée pour mieux comprendre certains aspects de la communauté LGBTQIA+. Accessible et bienveillant, c’est une bonne première écoute pour commencer à ouvrir le dialogue (avec soi-même ou avec les autres). 

 https://www.youtube.com/@bennevert 

 

 

2. Respecter les pronoms et identités

Demander les pronoms d’une personne, les utiliser correctement, et corriger les autres si besoin, c’est une forme de respect de base.  👉 “Tu t’appelles comment ? Tu utilises quels pronoms ?” est une question simple qui change beaucoup.

Et si tu te trompes ? Tu corriges, tu continues. Pas besoin de t’excuser pendant 8 minutes, personne ne veut ça (vraiment).

 

3. Intervenir (sans voler la parole)

Face à des propos LGBTQIA+phobes, même “pour rire” : on dit stop. Être allié·e, c’est prendre position, même quand c’est inconfortable.

 

4. Créer des espaces safe

Si tu fais partie d’un BDE, d’un collectif, d’un groupe, veille à ce que toutes les personnes se sentent les bienvenues. Cela passe par le langage inclusif, des toilettes neutres si possible, l’invitation de personnes concernées, etc.

 

🧠 Ce qu’il faut retenir

Être un·e allié·e, ce n’est pas cocher une case. C’est un engagement quotidien, imparfait mais sincère, pour soutenir celles et ceux qui subissent encore trop souvent le silence, les moqueries ou l’exclusion.